lundi 16 novembre 2015

Compte-rendu du 29 octobre

Pour cette séance du mardi 29 octobre, nous avons revu en premier lieu les trois pistes de réflexion que nous allons utiliser pour la réalisation de la présentation de notre travail : Figaro, un personnage en verve et en musique. Il s’agit de construire le personnage de Figaro, en utilisant les différents domaines du théâtre (marionnettes, danse, ombres chinoises …) et surtout d’insérer de la musique et plus particulièrement de l’opéra. Le gros problème ici est la gestion du temps car, il va falloir faire référence aux œuvres : Le Barbier de Séville, Le Mariage de Figaro ainsi que Figaro divorce. Or, les trois pièces ne peuvent être jouées toutes ensemble les unes à la suite des autres. Il va donc falloir faire de grosses coupures dans les textes pour ne prendre que les moments les plus importants de sa vie. Elsa a alors proposé une idée très intéressante : Beaumarchais ayant été horloger, le spectacle commencerait sur un horloger qui remonterait le temps pour que le spectateur ait une vue d’ensemble sur la vie de Figaro. Ensuite nous avons décidé de mettre de la musique, en effet, certains d’entre nous jouent d’un instrument de musique, l’idée étant de les faire jouer sur scène : Apolline mettrait à profit le piano, Anton l’ocarina et peut-être le violon et Laure ainsi que Douglas la guitare.
Après avoir fait un entraînement : graduation rire/pleur et quelques exercices de concentration, nous avons continué la réflexion que nous avions commencée à la dernière séance, à savoir travailler sur les corps des personnages. Nous devions marcher dans l'espace et quand une personne s'arrêtait, elle devait incarner un personnage en prenant une posture et en ajoutant au nom du personnage des qualificatifs (noms, adjectifs). Nous avons pu voir que nous caractérisions le personnage de Bartholo comme si il était le Docteur dans la Commedia (« Pantalone » de la Commedia dell’arte). Le plus dur est d’exagérer les corps, de les rendre compréhensibles, sans pour autant tomber dans le burlesque et le ridicule. Le personnage qui nous intéressait le plus était tout de même Figaro car, tout le monde dans le groupe devra interpréter ce rôle au moins une fois. Les mots qui sont le plus revenus étaient : « valet éloquent » et « à votre service ». Un rôle moins important à toute fois été très bien caractérisé par Diana : celui de Fanchette avec sa phrase « Plus niaise tu meurs » qui était très juste. Cet exercice nous a permis de mieux nous représenter chacun des personnages de la pièce, ainsi qu’aux rôles que nous voulions interpréter.
Puis, Cécile et Manon nous ont présenté un arbre psychologique de Figaro que nous avons complété avec d’autres mots en discutant de ce personnage :

Fidèle
Eloquent
Malin sympathique Enthousiaste
Habile

Spirituel Ironique
FIGARO

Naïf
Insolent tempérament Vif

Sentimental

Comme nous n’allons pas seulement nous baser sur des pièces écrites sur papier pour monter notre pièce, nous avons ensuite regardé un extrait de l’opéra de Mozart inspiré de Figaro. C’était la scène où Figaro chante en nettoyant une paire de bottes appartenant au comte, elle correspond à la scène 2 de l’acte I dans Le Mariage de Figaro. Nous avons pu voir deux versions de cette même œuvre d’opéra. Lors de la première version, la relation maître-valet est très présente, notamment lorsque Figaro va jusqu’à cracher de façon brutale sur les bottes avant de les frotter. Les bottes sont la personnification du comte sur scène. Cette mise en scène fait le choix de replacer la pièce dans une époque avec l’utilisation de costumes et de décors typiques du XVIIIe siècle. Ils montrent bien la position de Figaro surtout avec l’escalier de bois qui fait penser au cagibi du domestique. Le chant apporte beaucoup de précision à la scène. Il est hargneux, agressif, et les répétitions martelées montrent bien l’état d’esprit du personnage. La deuxième version cependant nous montre beaucoup plus de violence de la part de Figaro, car il va jusqu’à donner des coups de pieds aux bottes, qui là aussi reste une personnification du comte. Il y aussi de l’impertinence et de l’ironie dans le ton qu’il donne à ses mots. Il nous donne une autre vision de la relation maître-valet du XVIIIe siècle lorsqu’il répète « Piano » (doucement) plusieurs fois pour que sa colère se calme. En effet, il ne pourrait jamais dire ces mots en face du comte car cela lui ferait perdre son travail et il pourrait même être tué pour son impertinence. Il faudra que l’on arrive à montrer aussi ce côté-là dans notre pièce.
Enfin, nous avons commencé à travailler sur le monologue de Figaro dans Le Mariage de Figaro. Nous avons réfléchi sur les coupes que nous allions effectuer dans le texte car nous ne pouvons reprendre un aussi gros monologue qui serait indigeste et pour le spectateur et pour l’acteur. Cela faisait mal au cœur pour certaines personnes de devoir couper des éléments du texte, mais cela était nécessaire.

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