samedi 19 septembre 2015

Récapitulatif des sorties pour les TL

 
Récapitulatif des spectacles pour les T L théâtre




Vendredi 6 novembre
Départ du lycée à 16h30
Théâtre du Soleil à la Cartoucherie de Vincennes

Prévoir un pique-nique
La Ronde de nuit par le théâtre Aftaab

Hélène Cinque
Vendredi 20 novembre à 20h30
Durée 1h
Salle Pablo Picasso, La Norville
Despedirse

Cie La Cabine Leslie
Vendredi 11 décembre à 20h30


Chapiteau Ollainville


Pour le meilleur et pour le pire

Cirque Aïtal
Mardi 15 décembre
Départ du lycée à 18h
Durée 55min
Théâtre de La Piscine à Châtenay-Malabry


Prévoir un pique-nique
Kaash (Danse)



Akram Khan
Samedi 16 janvier à 21h
Rencontre-débat
sur le merveilleux à 18h30

Théâtre de Brétigny


La Belle au bois dormant


Rabeux
Mardi 2 février à 20h30

Théâtre de Brétigny


Les Fureurs d'Ostrowsky

Rabeux
Jeudi 17 mars
Départ du lycée à 17h30
Durée 2h30
Théâtre de La Piscine à Châtenay-Malabry

Prévoir un pique-nique
Le Dernier jour du jeûne


Simon Abkarian
Mercredi 30 mars
Départ du lycée à 17h30


Théâtre de l'Odéon


Prévoir un pique-nique
Phèdre(s) d'après Euripide, Sénèque et Coetzee

Krzysztof Warlikowski
Dimanche 5 juin à 16h
Durée 2h30


Théâtre Le Montfort


Figaro divorce de Odon Von Horvath

Christophe Rauck

Séance du Mardi 8 Septembre

Suzanne Didier TL
Pour commencer cette seconde séance de spécialité théâtre en ce 8 septembre, nous avons effectué un exercice d’improvisation individuel. Le principe était simple ; nous disposions d’un pull qui se transformait en n’importe quel objet selon l’imagination de chacun. Ainsi, il fallait mimer autour de cet objet, sans le toucher, afin de faire deviner sa nature à nos camarades.
L’objectif était multiple, bien entendu, l’exercice permettait de développer l’imagination car, outre le fait de devoir trouver un objet, il fallait pouvoir le visualiser complètement, le rendre réel à ses yeux pour que les autres croient à son existence. La difficulté était qu’on ne pouvait utiliser le pull directement pour mimer son utilité, il fallait donc créer tout un contexte autour. L’exercice nous permettait aussi de jouer sur les ruptures de sentiments. En effet, dans la plupart, des cas, l’objet en question permettait de faire apparaitre une réaction, un sentiment, une sensation… Il était donc intéressant de s’appesantir sur ce changement d’état. C’est d’ailleurs, à mon sens, ce qui nous a posé le plus de problème puisque nous avions du mal à prendre le temps de différencier nos émotions.
Cet exercice, plutôt agréable nous permit de reprendre nos marques après ces deux mois de coupures. Cependant, on a pu remarquer que le travail effectué l’an dernier laisse ses traces puisque certains clowns sont ressortis lors de l’improvisation.
Le groupe a pu ensuite entrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire ; Figaro. Après avoir remarqué la veille que le synopsis n’était plus très clair pour la majorité d’entre nous, nous avons divisé la petite troupe en 4 groupes afin de recréer des impros sur les différents actes et nous les remettre en tête. Chaque groupe avait un résumé d’un des actes et devait, dans un premier temps, en résumer les actions, tout en essayant de parler le moins possible. On pense souvent qu’une impro sans parole est beaucoup plus dure vu que tout ce qu’on aurait pu faire passer par la voix doit désormais passer par le corps. Cependant, dans un cas pareil, la gestuelle est beaucoup plus importante sachant qu’elle nous permet d’exagérer et de créer notre personnage. De plus, je trouve que parler dans une impro basé sur un texte déjà écrit est carrément plus compliqué…
Le but était aussi de nous focaliser sur l’organisation scénique et trouver des premières idées quant au décor. En effet, bien conscient que nos moyens au lycée ne sont pas suffisants pour faire une reconstruction parfaite du théâtre de Beaumarchais, nous partons plus sur quelque chose de moins réaliste et de très ouvert. On a bien vu d’ailleurs qu’un rien pouvait ouvrir beaucoup de possibilités quant au jeu. Comme l’exercice précédent du pull ou comme, par exemple, le groupe de Sibylle résumant le dernier acte utilisant un simple escabeau (représentant les marronniers de la pièce originelle) pour à la fois cacher Figaro et servir de promontoire pour le dialogue Comte/Comtesse. Le groupe s’était organisé autour de ce seul élément décoratif et pourtant la scène fonctionnait parfaitement. A partir du moment où le comédien y croit et installe une illusion réaliste, le spectateur y croira.
Après observation de tous les groupes, il s’est avéré que le personnage de Figaro était le moins facile à cerner. Contrairement aux autres protagonistes auxquels nous avons réussi à attacher différents corps et quelques caractéristiques, celui de Figaro est tellement complexe et innovant pour l’époque que nous avons du mal à le rattacher à quelque chose… Certains le voient comme étant plutôt vif et tendu comme celui d’Apolline et d’Elsa tandis que Sibylle le conçoit plus dans l’élément eau, c’est-à-dire assez souple.
Par la suite, tous les groupes sont repassés afin d’ajouter la parole aux impros. Comme je l’avais ajouté plus haut, j’ai trouvé cet exercice plus difficile que le précédent car, ayant connaissance de la pièce, comment recréer des dialogues écrits par Beaumarchais au XVIII é siècle avec nos propres mots ?! Bien que nous n’ayons pas eu le temps d’approfondir puisque la fin du cours sonnait, nous avons pu remarquer que la parole permettait à certain d’accentuer leur personnage, ainsi, le Bazile de Lorette fonctionnait 2 fois plus lorsqu’il s’exprimait verbalement. D’autres comme Apolline, Cécile, Diana et Laure utilisaient des onomatopées pour la scène grotesque du procès, ce qui fonctionnait aussi à merveille !
Bref, cette séance nous a donc permis de reprendre nos habitudes tout en réapprenant les bases du sujet. De même les premières interrogations quant à notre projet Figaro furent posées, autant sur le décor que sur le jeu des personnages eux-mêmes.

L'Analyse de spectacle

Introduction

- Présenter le titre de la pièce, son auteur, son metteur en scène, le nom de la compagnie et le lieu de la représentation.

- Indiquer de quoi parle la pièce :
a. résumer en quelques lignes l'intrigue (ou la fable) de la pièce,
b. mettre en évidence le thème de la pièce et sa thèse (s'il y en a une).

- Indiquer quels sont les grands partis pris de la mise en scène (respecter le texte, moderniser l'œuvre, présenter un spectacle qui mêle les arts...).

- Indiquer si selon vous ce projet est bien réalisé sur scène et formuler un jugement qui sera justifié par le développement.

NB : Un metteur en scène peut proposer un spectacle qui ne vous plaît pas mais qui est, malgré tout, réussi, au sens où il a atteint ses objectifs.

Développement
Ne vous arrêtez pas à la description des éléments d'un spectacle. Demandez-vous : Pourquoi ? Qu'est-ce que cela crée comme effet sur le spectateur ?

A. L'espace
  1. Décrire le plateau ou l'espace de jeu.
    - Quelle forme a le plateau ou l'espace ? Est-il haut ? Profond ? Etroit ? Joue-t-on sur toutes ses dimensions ?
    - L'espace est-il fermé ou ouvert (plein air...) ?
    - L'espace est-il empli ou vide ?
  2. Décrire et analyser la scénographie, c'est-à-dire l'organisation de l'espace et du décor en fonction du sens que l'on donne à la pièce.
    - Décrire les éléments du plus massif au plus petit en expliquant les choix (couleurs, formes, matériaux), et le rapport avec la pièce.
    - Les éléments de la scénographie servent-ils de support de jeu pour les interprètes ?
    - Cherche-t-on à reproduire la réalité exactement dans une vision naturaliste ? Ou joue-t-on avec des symboles ?
    - Si un élément de la scénographie, ou un accessoire joue un rôle particulier, indiquez-le.
  3. Décrire le rapport instauré avec le public.
    - Quel rapport l'organisation de l'espace instaure-t-elle avec le public ? Le plus répandu est un rapport frontal avec une nette séparation entre le plateau et le public, mais le public peut aussi être intégré à la représentation.
    - A quelle hauteur est la scène par rapport aux spectateurs ? Y a-t-il un rideau, une fosse qui sépare les deux espaces ?
  4. Prendre en compte les modifications en cours de représentation.
    - S'il y en a, quelles sont-elles ?
    - Quels sont leurs effets ? (Changements de lieux, expression du passage du temps, de sentiments...)
  5. Décrire la lumière.
    - Quand joue-t-elle un rôle ? Quel est ce rôle ? (Evoquer une atmosphère, mettre en relief un élément, rendre poétique ou dramatique un moment...)

B. Les acteurs/interprètes
  1. Décrire les acteurs.
    - Décrivez-les physiquement (corps, voix, démarche) et demandez-vous ce que ces particularités créent comme effets.
    - Le physique de l'acteur correspond-il aux indications de l'auteur et à vos attentes ?
  2. Les voix.
    - Sont-elles graves, aiguës, agréables, désagréables, naturelles ou modifiées ?
    - Peut-on créer des associations ou des oppositions de personnages selon leurs voix ?
    - Des micros sont-ils employés ? Si oui, dans quels buts ?
    - Chante-t-on ? Dans ce cas, quelle est la valeur des moments chantés ?
  3. Les costumes.
    - Que pouvez-vous dire des matières, des couleurs ? Quelle impression d'ensemble donnent-ils ? Certains costumes se distinguent-ils ? Quel est l'effet ?
    - Correspondent-ils à l'époque où se déroule l'intrigue ? Y a-t-il au contraire une actualisation ? Ou bien les costumes mêlent-ils différentes époques ?
    - Change-t-on de costume sur le plateau ?
  4. Les visages.
    - Le visage des acteurs est-il modifié, caché par un emploi particulier du maquillage ou par un masque ?
    - Qu'est-ce que cela induit comme jeu, comme impressions ?
    - S'inscrit-on dans une tradition comme celle de la Commedia dell'arte ?
  5. Le jeu.
    - Est-il tout en retenue, presque naturaliste ? Est-il au contraire exagéré, stylisé ?
    - Y a-t-il un code de jeu particulier (clown, commedia...) ?
    - Le jeu est-il dynamique ou statique ? Les acteurs restent-ils ou pas à distance les uns des autres ?
    - A-t-on un travail de groupe (nombreux interprètes, présence d'un chœur, mouvements de groupe) ?
    - Quand les acteurs ne sont pas censés être sur scène, restent-ils visibles ? Que font-ils ? Quel est l'effet ?
  6. Le rapport avec le public.
    - Y a-t-il des adresses au public ? Un jeu de complicité ?
    - Y a-t-il des passages physiques au milieu de la salle ?

C. Le son
    - Y a-t-il de la musique ? Est-elle jouée sur scène ? Enregistrée ?
    - Est-elle d'époque ? Crée-t-elle un décalage ?
    - S'il y a une bande-son, quel est son rôle (ambiance, voix off...) ?
    - Le son enregistré ou la musique interviennent-ils à des moments particuliers ?

D. Autres
  1. Le spectacle prend-il des libertés avec la pièce d'origine ? Est-ce une réécriture ? Vous paraît-il éclaircir le texte ou le rendre plus mystérieux ?
  2. L'organisation.
    - Y a-t-il des scènes phares ?
    - Le spectacle monte-t-il en puissance ?
    - Comparer la première et la dernière image du spectacle.
  3. Interprétation.
    - Quelle vision du théâtre et du monde le spectacle donne-t-il ?

NB : Il faut traiter tous les axes dans votre analyse mais tous les exemples de questions ci-dessus ne sont pas forcément pertinents pour chaque spectacle. Il faudra aussi s'en poser d'autres pour des spectacles plus spécifiques. A vous de vous adapter.

Conclusion
Bilan : comment le metteur en scène parvient-il ou pas à réaliser son projet ?
Ouverture : comparaison avec d'autres mises en scène du même metteur en scène ou de la même pièce, ou, mise au point sur ce que vous apporté le spectacle.