jeudi 1 octobre 2015

Séance du 14 Septembre

Pour la séance du 14/09 nous avons commencé par un échauffement collectif. Comme à notre habitude, nous nous sommes mis en cercle, puis nous avons commencé par la respiration, qui est très importante, ensuite la tête, que nous avons étiré ainsi que la colonne vertébrale, les épaules, le bassin, les genoux, les chevilles. Toutes les articulations doivent être correctement échauffées car cela permet de se détendre, se concentrer et de se sentir mieux tout simplement. Après nous sommes passés à la voix, qui est un instrument très essentiel. Pour cela nous avons fait les syllabes, c'est-à-dire qu'une personne prononce toutes les syllabes accrochées à une consonne, puis nous répétons haut et fort, par exemple « da, de, di, do, du ». Nous avons fait aussi le « zaozaoza » qui permet d'échauffer toutes les palettes vocales puis dans le même genre d'exercice nous avons chanté la phrase « Aller au cinéma ». Après on a fait un « hi-a » pour nous dynamiser.
Nous avons ensuite écouté de la musique (l'ouverture de l'opéra de Mozart, tiré de la pièce de Beaumarchais, Les Noces de Figaro). En effet, il y a beaucoup de musique et de chant dans la pièce de Beaumarchais et nous avons réfléchi à ce que nous allions intégrer à notre spectacle. Nous avons d'abord marché sur la musique en essayant de suivre son rythme. Notre marche était soit très rythmée, soit plutôt lente dans les moments où la musique paraissait mystérieuse ou du moins plus sombre. Pour la deuxième écoute, nous devions davantage nous laisser guider par la musique. Certains se sont mis à danser, d'autres imaginaient une histoire. Pour ma part, je m'imaginais juste une personne qui marchait mais qui ne se sentait pas forcément à l'aise, voire stressée. A la 3ème écoute, on devait se mettre dans le corps d'un personnage de la pièce. C'était un exercice sur soi-même alors je me suis mise dans la peau de la comtesse qui est pour moi une femme loyale, en détresse, mais qui a un côté sombre car elle est quand même prête à beaucoup de choses pour arriver à coincer son mari. De plus, la musique pouvait nous faire penser aux grands bals royaux qui se faisaient à l'époque et la comtesse était donc dans son milieu. C'était donc un exercice qui permettait de réfléchir à notre futur spectacle, à connaître de mieux en mieux les personnages et à développer notre imagination.
Ensuite, nous avons fait des impros sur la première scène du Mariage. Nous pouvions choisir de transposer librement la scène ou de la jouer dans un code de jeu spécifique (clown, commedia...). J'ai remarqué que beaucoup d'entre nous avaient réactualisé la scène en la transposant à notre époque. Cela rendait le jeu beaucoup plus naturel et plus fluide comme pour Justine. C'est une scène qui peut donc se passer dans un couple de nos jours. Toutes les improvisations ont permis de voir différents aspects du personnage de Suzanne : autoritaire, qui ne se laisse pas marcher dessus, très amoureuse de Figaro... Pour le personnage de Figaro, soit il se faisait marcher sur les pieds par Suzanne, soit c'était le contraire. On a aussi vu un Figaro lâche au moment d'aller parler au comte ou au contraire déterminé. Enfin Figaro était souvent vu comme un « beauf », un personnage qui s'est embourgeoisé et qui a peu d'ambition. Nous avons réfléchi au caractère très moderne de ces interprétations qui ne correspondent pas forcément aux réalités du XVIIIè .

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